Lédignan, perché sur un promontoire entre les bassins versants du Vidourle et des Gardons, offre une vue panoramique magnifique sur le Piémont Cévenol. Baigné d’un climat méditerranéen agréable, le village est l’endroit idéal pour se détendre et découvrir les terres fertiles plantées de vignes ainsi que les paysages changeants de la garrigue. Des traces de silex et des vestiges gallo-romains témoignent de l’ancienneté de l’occupation du site. Une plaque romaine, provenant d’un oppidum, est conservée au musée archéologique de Nîmes.
Au Moyen Âge, Lédignan bénéficiait d’une position géographique stratégique en tant que carrefour des routes, ce qui lui assurait une certaine renommée auprès des marchands. Cependant, cette situation était jalousée par les habitants du village voisin de Lézan, qui proposèrent aux forains en route pour Lédignan de faire leur foire à Lézan à moindre coût. Ce différend conduisit à une plainte et une demande de dédommagement de la part des consuls de Lédignan.
La seigneurie de Lédignan faisait partie du domaine des Bermond, baron de Sauve, dès le XIIe siècle. Elle fut plus tard attachée au domaine royal sous le règne de Louis XIII, qui y promulgua l’Édit de grâce d’Alès (ou Paix d’Alès). Cet édit, en 1629, réduisit le pouvoir politique des protestants, tout en préservant la liberté de culte et l’égalité civique.
En 1885, l’école communale publique de Lédignan fut ouverte près de l’ancien emplacement du vieux château. À l’époque, filles et garçons occupaient des ailes distinctes du bâtiment, même la cour était séparée par un mur. Aujourd’hui, la mairie occupe ce bâtiment chargé d’histoire.