Autrefois, Sardan n’était qu’une annexe de Gailhan, comme en témoigne la première trace écrite en 1609, mentionnant la « communauté de Gailhan et Sardan ». Ce n’est qu’à l’époque de la Révolution que Sardan devient une commune indépendante, et plus tard, en 1847, qu’une église y est construite.
Le puit de Sardan, érigé en 1877, était utilisé pour l’approvisionnement en eau potable des villageois. Aujourd’hui, il est apprécié des cyclotouristes qui s’y arrêtent pour se désaltérer.
Remontant au XIVe siècle, le pont submersible de Sardan fut construit pour faciliter l’accès des habitants à la rive gauche du Vidourle et à la route de Nîmes. Sa structure robuste est conçue pour minimiser les obstacles lors des crues importantes, telles que les Vidourlades.
Le Château de Sardan, érigé au XVIIIe siècle et remanié au XIXe siècle, renferme au rez-de-chaussée un papier peint panoramique illustrant les campagnes de Bonaparte en Italie, datant de 1829 et classé aux Monuments Historiques. Le château est généralement privé, mais il peut être visité lors des Journées du Patrimoine.
Les ruines de la Tour de Poujol rappellent son utilisation pour émettre des signaux optiques par fumée. Érigée par les Bermond, seigneurs d’Anduze et Sauve aux XIIe et XIIIe siècles, elle faisait partie d’un système de signalisation cévenole.
La ripisylve du Vidourle offre une fraîcheur contrastant avec les cultures et la garrigue environnantes. Les berges humides du Vidourle abritent quelques castors, une espèce rare et protégée à l’échelle nationale. Cette Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique couvre une superficie de 180 hectares.
